Arméede Terre. Actualités; Ministerio. Misiones ; Organización; L'armée de Terre. Qui sommes-nous ?
Air & Cosmos Le 4e RHFS continue de grandir Industrie PILIER FORCES SPĂCIALES LE RĂGIMENT D'HĂLICOPTĂRES DES FORCES SPĂCIALES EST AU COEUR DE LA CRĂATION DU PILIER FORCES SPĂCIALES. SES EFFECTIFS COMME SES MOYENS SONT APPELĂS Ă MONTER EN PUISSANCE. POUR TOUJOURS PLUS D'EFFICACI Créé en 1993 comme simple dĂ©tachement Alat Aviation lĂ©gĂšre de l'armĂ©e de Terre des opĂ©rations spĂ©ciales Daos, l'unitĂ© est devenu le 4e RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales RHFS en 2009. Depuis, elle a vu ses moyens et son autonomie croĂźtre progressivement. Les rĂ©centes rĂ©formes de l'armĂ©e de Terre doivent conforter Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s numĂ©rique Web.
Lauteur, spĂ©cialiste des forces armĂ©es, invite Ă dĂ©couvrir le 4e RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales, une unitĂ© polyvalente qui sert d'appui Ă diffĂ©rentes unitĂ©s d'Ă©lite française (commandos marine, 1er RĂ©giment de parachutistes, etc.). Les diffĂ©rentes photographies illustrent le quotidien et les missions des pilotes, commandos, etc., ainsi que leur motivation etFOCUS - Alors que cinq soldats sont rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©s au Mali, Le Figaro retrace les circonstances des pertes françaises depuis le lancement de l'opĂ©ration Serval en le dĂ©cĂšs de cinq militaires au Mali dans le cadre de l'opĂ©ration Barkhane - qui a remplacĂ© les opĂ©rations Serval au Mali et Ăpervier au Tchad - le bilan humain de la guerre au Sahel s'Ă©lĂšve dĂ©sormais Ă 57 morts cĂŽtĂ© français depuis 2013. 50 de ces soldats sont considĂ©rĂ©s comme morts pour la France» ; les 7 autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s de mort naturelle ou accidentelle, prĂ©cise l'Ă©tat-major des lire aussiLes dĂ©fis de lâopĂ©ration Barkhane» pour les hussards français2013 les premiers morts de l'opĂ©ration ServalAu dĂ©but de l'annĂ©e 2013, la France lance l'opĂ©ration Serval en soutien aux autoritĂ©s maliennes, confrontĂ©es Ă l'avancĂ©e de groupes terroristes. DĂšs les premiers jours, le 11 janvier, un chef de bataillon du 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales, Damien Boiteux 41 ans, perd la vie alors qu'il pilote son appareil. Le 19 fĂ©vrier, le sergent-chef Harold Vormezeele, du 2e rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes, est mortellement touché» lors d'un accrochage» avec des groupes terroristes».En mars, l'armĂ©e française est endeuillĂ©e Ă trois reprises. Le 2, le caporal CĂ©dric Charenton 26 ans, du premier rĂ©giment de chasseurs parachutistes, est tuĂ© alors que sa section monte Ă l'assaut d'une position ennemie». Le 6, le brigadier-chef de premiĂšre classe Wilfried Pingaud 36 ans, du 68e rĂ©giment d'artillerie d'Afrique, dĂ©cĂšde des suites de ses blessures aprĂšs qu'un dĂ©tachement de l'armĂ©e malienne dans lequel il avait Ă©tĂ© insĂ©rĂ© est pris Ă partie par des groupes terroristes». Le 16, le caporal Alexandre Van Dooren 24 ans, du 1er rĂ©giment d'infanterie de Marine, meurt aprĂšs que son vĂ©hicule a explosĂ© sur un engin sixiĂšme soldat français Ă perdre la vie est le caporal-chef de premiĂšre classe StĂ©phane Duval, du 1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine. Le 29 avril, lors d'une opĂ©ration de reconnaissance et de fouille conduite par les forces spĂ©ciales dans le nord-est du Mali, son vĂ©hicule a Ă©tĂ© touchĂ© par une explosion», dĂ©taille le ministĂšre des ArmĂ©es. Le 30 juillet, le brigadier-chef Marc Martin-Vallet 28 ans, du 515e rĂ©giment du train, meurt aprĂšs que son vĂ©hicule de transport logistique a versĂ© dans un fossé».Deux autres soldats français meurent en dehors du territoire malien en cette annĂ©e 2013. Le caporal Thomas Guillebault 21 ans, du commando parachutiste de l'Air n°20, dĂ©cĂšde le 26 dĂ©cembre au Niger Ă la suite d'un tir accidentel dĂ©clenchĂ© par un soldat français» . Un autre militaire perd la vie au Tchad dans le cadre de l'opĂ©ration trois morts au Mali, un au Burkina Faso2013 cĂšde sa place Ă 2014 et deux militaires perdent la vie avant que le 31 juillet, il ne soit mis fin Ă l'opĂ©ration Serval, remplacĂ©e le lendemain par l'opĂ©ration Barkhane. Dans la nuit du 7 au 8 mai, le sergent Marcel Kalafut, du 2e rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes, est griĂšvement blessĂ© lorsque son vĂ©hicule saute sur une mine dans l'est du Mali. Le jeune homme de 26 ans succombe Ă ses blessures. Le 14 juillet, le major Dejvid Nikolic 45 ans, du 1er rĂ©giment Ă©tranger du gĂ©nie, pĂ©rit lors d'une attaque au vĂ©hicule suicide dans le secteur d'Al Moustratat, toujours au 29 octobre, le sergent-chef Thomas Dupuy 32 ans, membre du commando parachutiste de l'air n°10, trouve la mort lors des combats, dans le cadre d'une mission de neutralisation d'Ă©lĂ©ments terroristes» dans le nord du Mali. Un mois plus tard, le 29 novembre, l'agent technique adjudant Samir Bajja, du 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales, est mortellement blessĂ© dans un accident d'hĂ©licoptĂšre au Burkina Faso. Le militaire de 38 ans, qui appartenait au service des essences des armĂ©es, Ă©tait arrivĂ© dans le pays trois jours un mort aprĂšs un tir accidentel par un soldat françaisEn 2015, l'armĂ©e française perd quatre militaires au Mali. Le 12 juillet, le sergent-chef au 54e rĂ©giment d'artillerie Nelson Cheou 37 ans est victime d'un arrĂȘt cardiaque. En aoĂ»t, le caporal au 2e rĂ©giment du matĂ©riel Jean-Luc Ronis 23 ans dĂ©cĂšde dans des circonstances non 27 aoĂ»t, le 1Ăšre classe au 21e rĂ©giment d'infanterie de marine Baptiste Truffaux 23 ans meurt aprĂšs un tir accidentel dĂ©clenchĂ© par un soldat français» . Le 26 novembre, le sergent-chef Alexis Guarato 35 ans, membre du commando parachutiste de l'air, rend son dernier souffle Ă l'hĂŽpital militaire Percy. Il avait Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ© le 13 octobre, lorsque le vĂ©hicule des forces spĂ©ciales Ă bord duquel il se trouvait a sautĂ© sur une mine dans une zone situĂ©e au nord du Mali», prĂ©cise le ministĂšre des le lourd tribut payĂ© aux minesLe 22 fĂ©vrier 2016, le brigadier-chef Nicolas Roche dĂ©cĂšde accidentellement au Mali. Le 12 avril, trois soldats du 511e rĂ©giment du train, le premiĂšre classe MickaĂ«l Poo-Sing 19 ans, le brigadier MichaĂ«l Chauwin 20 ans et le marĂ©chal des logis Damien Noblet 31 ans pĂ©rissent dans l'explosion de leur vĂ©hicule blindĂ© sur une mine dans le nord du Mali. Le 4 novembre, le marĂ©chal des logis-chef Fabien Jacq 28 ans, affectĂ© au 515e rĂ©giment du train, trouve la mort dans les mĂȘmes circonstances Ă quelques centaines de l'annĂ©e la moins meurtriĂšreLe 5 avril 2017, dans le sud-est du Mali, le caporal-chef Julien BarbĂ© 27 ans est mortellement touchĂ© par des tirs alors que son dĂ©tachement du 6e rĂ©giment du gĂ©nie d'Angers est dĂ©ployĂ© Ă la suite de l'attaque d'un vĂ©hicule blindĂ© lĂ©ger par un engin explosif. Deux mois plus tard, le 18 juin, le caporal AlbĂ©ric Riveta 23 ans, du 1er rĂ©giment des chasseurs parachutistes de Pamiers, est tuĂ© accidentellement lors d'une opĂ©ration aĂ©roportĂ©e dans le nord-est du mĂȘme lire aussiLes militaires fĂȘtent les 40 ans de Macron lors du rĂ©veillon de NoĂ«l au Niger2018 quatre dĂ©cĂšs, dont deux accidentelsLe 21 fĂ©vrier 2018, le 1er rĂ©giment de spahis pleure la mort du sergent-chef Emilien Mougin 31 ans et du brigadier-chef TimothĂ© Dernoncourt 32 ans. Leur vĂ©hicule a Ă©tĂ© frappĂ© par un engin explosif improvisĂ© dans la rĂ©gion de MĂ©naka, dans l'est du 18 octobre, la ministre des ArmĂ©es Florence Parly annonce le dĂ©cĂšs au Mali, dans des circonstances accidentelles», du caporal Abdelatif Rafik 23 ans. La veille, le militaire du 14e rĂ©giment d'infanterie de soutien logistique parachutiste a Ă©tĂ© violemment projetĂ© au sol aprĂšs l'explosion du pneu d'un camion et n'a pas survĂ©cu. Autre dĂ©cĂšs accidentel, le 9 dĂ©cembre, cette fois au Niger le brigadier-chef Karim El Arabi est victime d'un accident de la route. Le jeune homme de 29 ans Ă©tait affectĂ© au 2e rĂ©giment de l'annĂ©e noire2019 est de loin l'annĂ©e la plus meurtriĂšre qu'ait connue l'armĂ©e française au Sahel. Le 2 avril, un mĂ©decin du service de santĂ© des armĂ©es, le capitaine Marc Laycuras, meurt Ă l'Ăąge de 30 ans aprĂšs qu'un engin explosif a dĂ©truit son vĂ©hicule. Le 9 mai, ce sont deux officiers mariniers du commando Hubert, les premiers maĂźtres Alain Bertoncello 28 ans et CĂ©dric de Pierrepont 32 ans, qui perdent la vie au Burkina Faso lors d'un assaut visant Ă libĂ©rer deux Français pris en otages le 1er mai au BĂ©nin. Le 2 novembre, Ronan Poiteau, brigadier du 1er rĂ©giment de spahis, dĂ©cĂšde Ă 24 ans au Mali aprĂšs le dĂ©clenchement d'un engin explosif au passage de son vĂ©hicule blindĂ©. L'Ătat islamique revendique l' lire aussiQui Ă©taient CĂ©dric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux militaires qui se sont sacrifiĂ©s pour sauver deux otages français au SahelLe 25 novembre, c'est l'onde de choc. 13 hommes perdent la vie au Mali lorsque les deux hĂ©licoptĂšres qui les transportaient entrent en collision le lieutenant Pierre Bockel 28 ans, l'adjudant-chef Julien Carette 35 ans, le capitaine Romain Chomel de Jarnieu 34 ans, le marĂ©chal des logis Valentin Duval 24 ans, le capitaine ClĂ©ment Frisonroche 27 ans, le capitaine Benjamin Gireud 32 ans, le sergent-chef AndreĂŻ Jouk 43 ans, le marĂ©chal des logis-chef JĂ©rĂ©my Leusie 33 ans, le capitaine Nicolas MĂ©gard 35 ans, le lieutenant Alex Morisse 30 ans, le marĂ©chal des logis-chef Alexandre Protin 33 ans, le brigadier-chef Romain Salles de Saint-Paul 35 ans et le marĂ©chal des logis Antoine Serre 22 ans.2020 des dĂ©cĂšs au Mali, au Burkina Faso et au TchadAprĂšs le funeste 25 novembre 2019, l'annĂ©e 2020 commence par un dĂ©cĂšs mystĂ©rieux. Le 16 fĂ©vrier, le sergent-chef Morgan Henry, du 54e rĂ©giment de transmissions, est retrouvĂ© mort dans son campement au Burkina Faso. Une enquĂȘte de gendarmerie, menĂ©e par la prĂ©vĂŽtĂ©, est diligentĂ©e pour Ă©tablir les circonstances de sa mort», fait savoir l'Ă©tat-major des armĂ©es dans un lire aussiDĂ©cĂšs d'origine inconnue d'un soldat français au BurkinaLe 1er mai 2020, le brigadier Dmytro Martynyouk 29 ans dĂ©cĂšde Ă l'hĂŽpital militaire de Percy des suites de ses blessures, infligĂ©es le 23 avril par l'explosion d'un engin explosif improvisĂ© au Mali. Trois jours plus tard, le 1er rĂ©giment Ă©tranger de cavalerie est Ă nouveau endeuillĂ© par le dĂ©cĂšs du premiĂšre classe KĂ©vin ClĂ©ment 22 ans, griĂšvement blessĂ© par un tir ennemi» puis Ă©vacuĂ© par hĂ©licoptĂšre vers l'antenne chirurgicale de Gao oĂč son dĂ©cĂšs a Ă©tĂ© constaté».Ă lire aussiKĂ©vin ClĂ©ment, le lĂ©gionnaire qui combattait sur les traces de son pĂšreLe 23 juillet, un vĂ©hicule suicide chargĂ© d'explosifs percute un vĂ©hicule blindĂ© de l'armĂ©e française sur la route reliant Gossi Ă Gao, toujours au Mali. Le premiĂšre classe Tojohasina Razafintsalama, affectĂ© au 1er rĂ©giment de hussards parachutistes, perd la vie Ă l'Ăąge de 25 ans. Le mĂȘme rĂ©giment subit le 5 septembre la perte de deux autres hommes, tuĂ©s dans le nord-est du Mali par un engin explosif improvisĂ© qui dĂ©truit leur vĂ©hicule blindĂ© le premiĂšre classe Arnaud Volpe 24 ans et le brigadier-chef de premiĂšre classe S. T. 33 ans, dont la famille souhaite taire le ces deux drames, le 31 juillet, l'armĂ©e française perd un soldat au Tchad. Le brigadier-chef Andy Fila 25 ans, du 14e rĂ©giment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste, meurt dans un accident de maintenance. Le 28 dĂ©cembre, trois soldats du 1er rĂ©giment de chasseurs sont tuĂ©s au Mali par un engin explosif qui atteint leur vĂ©hicule blindĂ© le brigadier-chef Tanerii Mauri 28 ans ainsi que les chasseurs de 1Ăšre classe Quentin Pauchet 23 ans et Dorian Issakhanian 21 ans.2021 une premiĂšre femme dĂ©cĂšde au MaliSix jours aprĂšs la mort de Tanerii Mauri, Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian, l'opĂ©ration Barkhane est Ă nouveau endeuillĂ©e. Le 3 janvier 2021, dans le nord-est du Mali, un vĂ©hicule blindĂ© lĂ©ger de l'armĂ©e fait l'objet d'une attaque Ă l'engin explosif improvisé». Deux soldats du 2e rĂ©giment de hussards perdent la vie LoĂŻc Risser, brigadier de 24 ans, et Yvonne Huynh, sergent de 33 ans. Cette derniĂšre est la premiĂšre femme Ă mourir au Sahel depuis VOIR AUSSI - Que fait encore l'armĂ©e française au Sahel ?
Dansce nouvel Ă©pisode, nous partons Ă la rencontre d'un mĂ©tier peu connu et pourtant essentiel, celui de mĂ©canicien hĂ©licoptĂšre dans les forces spĂ©ciales. Au sein du 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales basĂ© Ă Pau, le sergent-chef Romain a la lourde responsabilitĂ© de veiller au maintien en condition opĂ©rationnelle des aĂ©ronefs.PubliĂ© le 7 oct. 2020 Ă 1843Mis Ă jour le 12 oct. 2020 Ă 1143Quoi qu'il en coĂ»te. En audition Ă l'AssemblĂ©e nationale, Florence Parly a confirmĂ© la volontĂ© absolue du ministĂšre de la dĂ©fense de soutenir la base industrielle de dĂ©fense. Pour l'aĂ©ronautique, le plan de relance annoncĂ© en juin dernier incluait 830 millions d'euros de commandes supplĂ©mentaires 3 avions de ravitaillement, un avion lĂ©ger de surveillance et de reconnaissance et une vingtaine d'hĂ©licoptĂšres. Mais le vrai soutien rĂ©side bien dans la hausse continue du budget des ArmĂ©es, conformĂ©ment Ă la loi de programmation Florence Parly a confirmĂ© un nouveau contrat trĂšs attendu pour la livraison aux forces spĂ©ciales de dix nouveaux hĂ©licoptĂšres NH90. Une commande importante pour les hĂ©licoptĂ©ristes - comme pour les soldats du 4e RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales -, car il s'agit de dĂ©velopper une nouvelle version du CaĂŻman » qui doit devenir un avantage dans la bataille Ă l'exportation. Cet hĂ©licoptĂšre de manoeuvre et d'assaut peut transporter jusqu'Ă 20 soldats commandos est produit par le consortium europĂ©en NH Industries, qui comprend Airbus Helicopters, l'italien Leonardo et le nĂ©erlandais suite optroniqueLa version pour les forces spĂ©ciales inclura de nombreux Ă©quipements permettant d'opĂ©rer dans des conditions de visibilitĂ© trĂšs dĂ©gradĂ©es, comme la derniĂšre boule optronique de Safran, l'Euroflir 410, mais aussi un systĂšme d'images dupliquant les informations du cockpit Ă l'arriĂšre de l'appareil pour permettre au chef de mission de zoomer oĂč bon lui semble. Les pilotes seront mĂȘme Ă©quipĂ©s de nouveaux casques de vision et de tir. Autant d'amĂ©liorations qui doivent bĂ©nĂ©ficier aux Ă©quipementiers Thales et Safran ainsi qu'Ă leurs sous-traitants. Les cinq premiers appareils devront ĂȘtre livrĂ©s en 2025, les cinq suivants l'annĂ©e d' ce jour, 24 NH90 CaĂŻman ont Ă©tĂ© livrĂ©s Ă la Marine sur 27 commandĂ©s et 45 Ă l'armĂ©e de Terre sur 74, l'hĂ©licoptĂšre lourd ayant Ă©tĂ© commandĂ© Ă 566 exemplaires en France et dans neuf autres pays Australie, Espagne, Finlande, GrĂšce, NorvĂšge, Nouvelle-ZĂ©lande, Oman, Qatar et aux dĂ©putĂ©s, la ministre des ArmĂ©es a aussi rassurĂ© l'armĂ©e de l'Air sur sa volontĂ© de remplacer Ă l'unitĂ© prĂšs les Rafale que cette derniĂšre devrait cĂ©der Ă la GrĂšce dans le cadre du contrat actuellement en discussion pour la vente Ă AthĂšnes de 18 avions de chasse, dont 12 anciens et 6 neufs pour environ 1,8 milliard d'euros. Elle a ainsi annoncĂ© une commande pour 12 avions de chasse la disponibilitĂ© des appareils On compensera unitĂ© par unitĂ© les Rafale livrĂ©s Ă la GrĂšce par des appareils neufs, mais comme il faudra remplacer des appareils d'occasion par des nouveaux, il pourra y avoir un dĂ©calage dans le temps, si bien que l'ArmĂ©e de l'Air pourrait ĂȘtre momentanĂ©ment privĂ©e de 5 Ă 10 Rafale pendant un dĂ©lai maximum de deux ans », explique-t-on au ministĂšre des qu'il en soit, l'armĂ©e de l'Air peut accomplir de nombreux progrĂšs sur l'entretien de sa flotte et l'Ă©tĂ© dernier, le ministĂšre a nouĂ© avec Dassault le contrat RAVEL RAfale VErticaLisĂ© pour une durĂ©e de dix ans afin d'amĂ©liorer le maintien en condition opĂ©rationnel des chasseurs. Les gains attendus doivent permettre de gagner l'Ă©quivalent de 10 Rafale en temps d' Dassault en tout cas, on ne craint plus de n'avoir plus de Rafale Ă livrer Ă partir de 2024 et il ne serait plus question de plan social Ă MĂ©rignac. Une autre compĂ©tition est engagĂ©e pour cĂ©der une douzaine de chasseurs en Croatie, un dossier en discussion qui ne devrait cependant pas ĂȘtre bouclĂ© avant la fin 2021.fO2lA.